Détresse en tournage !
7 ans d’écriture, 3 ans de développement, 2 ans de recherche de financements, 3 mois de préparation, 4 jours de tournage, 20 minutes de film. On dit de moi que je suis un bélier un peu beaucoup têtu. Je m’étais promis il y a 14 ans lors du dernier court-métrage étudiant que l’équipe du suivant sera payée… J’ai tenu. Cette fois on y est, c’est parti ! Un scénario est fondateur, primordial et pourtant transitionnel, si incertain quant à sa fabrication. Il est Tout puissant puis se retire dans l’ombre d’un observateur enfantin émerveillé de voir son âme prendre corps. Il faut beaucoup de persévérance pour en arriver là. Si j’avais su le temps que ça prendrait, le combat qu’il faudrait mener contre cette incertitude de voir ce travail advenir ou non, peut-être qu’il n’aurait jamais vu le jour. Alors il vaut mieux être naïf pour rêver grand, rêver haut… Heureusement que je n’étais pas seul, famille, ami-e-s, scénaristes, et toutes les personnes qui jamais n’ont montrées leurs doutes sur mes capacités, qui jamais n’ont écorchées mon rêve, vous saurez que je pense à vous en ce jour.